traditions et rites

Draa Kébila, ouverture de la 3e édition du tir au fusil de chasse

Image 0 tir 2019Devenue une tradition ancrée dans les traditions et coutumes de la région, l’association « Bécasse », commune de Draa Kébila, a ouvert tôt ce matin du 21 avril 2018 la 3e édition de tir au fusil de chasse au lieu dit « Fekkath » surplombant Lemroudj, un joli village de près de 3000 habitants.

L’ouverture officielle de cet évènement hautement apprécié par les tireurs participants et les citoyens est annoncée par le chef de daira de Hammam Guergour en présence du président de l’APC de Draa Kébila et du président de la fédération de chasse de la wilaya de Sétif. Sont également présents, la gendarmerie, la police, la protection civile, les invités et de nombreux visiteurs.

Participent à cette compétition 242 tireurs venus de dix wilayate (Alger, Batna, Béjaia, Bordj Bou Arréridj, Bouira, Boumerdès, Mila, M’Sila, Sétif et Tizi Ouzou). Ils sont répartis en 17 groupes de tir.

Des mesures de sécurités strictes sont prises et mises en œuvres afin d’éviter d’éventuels accidents (un abri pour les tireurs, fusils maintenus ouvert et canon vide jusqu’au moment de tirer, 3 couloirs de tir, veille au respect des consignes).

Sous un soleil printanier, une verdure agréable et une organisation parfaite, la troisième édition du concours de tir est bien réussie. Les organisateurs sont à encourager et à féliciter pour avoir permis aux tireurs de différentes régions du pays de se retrouver ensemble, de se revoir pour certains, de se connaître pour d’autres et pour les citoyens venus nombreux assister, de se divertir en cette fin de semaine.

Le premier prix, un mouton, est revenu à M. Bouzra Smail de Timzith, wilaya de Béjaia. Le second prix, un climatiseur est obtenu par M. Trif Zidane de Hammam Guergour, wilaya de Sétif. Le troisième prix, un micro ondes est remis à  M. Semache Abdelghani de Ain Alegradj, wilaya de Sétif.

Enfin, les tireurs se sont séparés vers 18 heures, après  la cérémonie de remise de prix, en se donnant rendez-vous au prochain concours tout en gardant un bon souvenir de l’ambiance sportive vécue sur le site verdoyant de « fekkath » sur les hauteurs du village Lemroudj.

Auteur : Rachid Sebbah

ThassabahthIl y a deux types de Sadaka. La première c'est l'offrande destinée essentiellement aux pauvres. La seconde c'est une offrande quelque peu spéciale, notamment à Lemroudj, puisqu'elle s'adresse toutes les personnes quelques soit leur situation sociale.

La Sadaka est une offrande de coucous avec ou sans viande. Elle est servie dans un grand plat en terre cuite d'argile (tharvouith) ou de bois (Lemterdh : plat en bois avec un pied ou bien akdhih : plat en bois sans pied).

Pour lire la suite de l'article, cliquez-ici

Thiwizi

C'est l'une des formes de manifestation de la solidarité au sein de la communauté villageoise. Elle consiste à se mobiliser tous pour aider une ou plusieurs personnes qui ont des travaux à faire et qui ne parviennent pas à les achever ou  ne peuvent pas les réaliser seuls. C'est le cas des moissons de blé et d'orge ou de pose de toiture d'une maison après que les murs soient construits.

C'est aussi, un genre de volontariat auquel on recourait pour réaliser des travaux d'intérêt général (construction d'une fontaine, réparation d'une route, etc).

Par le passé, Thiwizi était largement pratiquée. Aujourd'hui elle subsiste mais beaucoup moins qu'avant.

Pour lire la suite de l'article, cliquez-ici

Louziaa

LouziaaC'est l'une des traditions qui survivent encore au village Lemroudj. Elle  peut se  définir comme étant une manifestation de solidarité permettant de renforcer les liens d'unité entre les membres de la communauté et à procurer des moments de joie aux jeunes qui sont eux-mêmes appelés à la perpétuer.

La dernière manifestation de ce genre remonte au 29 mars 2007, date qui a coïncidé avec la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (que le Salut de Dieu soit sur lui).

Pour lire la suite de l'article, cliquez ici

 

Boussaadia

En effet, il y a des mois que nous n'avons pas vu boussaadia à Lemroudj.

La semaine dernière, début juin 2009, deux hommes, l'un jouait du tambour et l'autre de la cornemuse (tyde d'afrique du nord), ont sillonné les ruelles du village, s'arrêtant devant chaque maison pour jouer des morceaux de musique traditionnelle.

Pour lire la suite de l'article, cliquez-ici

Thagharvalt

Thagharvalt est un tamis plein de bonnes figues sèches, de grenades bien choisies pour la circonstance, de glands, etc. Le propriétaire terrien qui allait entamer les labours ramenait Thagharvalt sur les lieux où devait être donné le coup d'envoi des premiers labours. Ce jour là, les passants étaient alors invités à venir goûter ces produits pour la baraka en demandant à Dieu de fructifier davantage les biens du propriétaire et en lui souhaitant une récolte prometteuse.

Pour lire la suite de l'article, cliquez-ici

Le 29 février 2008, un vendredi pas comme les autres. Tous les enfants de Lemroudj, souvent accompagnés de leurs aînés ou de leurs parents, se sont levés de bonne heure pour aller à la rencontre du printemps.

 Les préparatifs ont commencé une semaine auparavant. Au niveau des familles, un budget spécial est dégagé, selon les moyens de chacun. Ce budget devait servir à acheter tous les produits nécessaires pour assurer une rencontre de printemps réussie, pleine de joie pour les enfants et leurs parents.

Pour lire la suite de l'article, cliquez-ici

Lakhtaia

C'est un genre de restriction décidée par le comité du village (Thadjemaath) dès que les premières figues mûrissent.

Avant la levée de la restriction, le comité désigne deux ou trois de ses membres pour faire le tour du village et demander à tous les hommes en âge de jeûner s'ils n'avaient pas cueilli de figues fraîches ou n'avaient pas vu d'autres le faire. C'était une façon de s'assurer du respect de la règle ainsi décrétée.

Pour lire la suite de l'article, cliquez-ici

Ajouter un commentaire

 

Date de dernière mise à jour : 28/04/2018