Les vacances scolaires sont terminées ; la rentrée des classes s’est faite le 7 septembre 2014 à travers toute l’Algérie.

 A l’école Izountar Mohand Améziane, à Lemroudj, commune Draa Kébila, daira Hammam Guergour, wilaya de Sétif, cette rentrée se distingue des précédentes par la tenue de l’assemblée générale de l’association des parents d’élèves, le jour même,  en présence du président de l’assemblée populaire communale qui a donné quelques éclaircissements sur la prise en charge des travaux d’aménagement et la construction de deux salles de classes supplémentaires afin d’alléger la surcharge des locaux.

Cette assemblée générale fût aussi l’occasion pour les parents d’élèves de prendre connaissance des dispositions prises par la direction de l’école pour assurer une bonne rentrée scolaire et de poser des questions notamment en matière d’encadrement pédagogique, de transport scolaire, de cantine, d’abri, d’aire de jeux, de clôture, etc.

Pour l’association thafath du village, à caractère culturel et environnemental, cette rentrée fût aussi l’occasion pour assister la direction de l’école en apportant un soutien moral et matériel, notamment par la distribution de blouses pour les élèves nécessiteux et des friandises pour l’ensemble des enfants scolarisés dans cet établissement.

Pour information, lors de cette rentrée scolaire  2014/2015, l’école a accueilli 340 élèves dont 155 garçons et 185 filles. Les nouveaux élèves sont au nombre de 58. Quant à l’encadrement, l’école a 12 enseignants de langue arabe, 2 enseignants de langue française et un directeur.

Enfin, cette école qui date de 1972 a besoin de réhabilitation des locaux et des équipements scolaires, d’une aire de jeux  matico, d’une clôture et d’abri pour les élèves tant pour la période d’hiver que pendant les journées ensoleillées. L’environnement dans lequel se déroulent l’éducation et l’enseignement influe beaucoup sur les générations futures ; il est indispensable que les responsables du secteur éducatif prennent en considération cet aspect très important.

Auteur : A. Sebbah

Les lauréats des examens du BAC, du BEM et de cinquième année primaire ont été primés par l’assemblée populaire communale de Draa Kébila. La cérémonie s’est déroulée au lycée Nasr Eddine Nasser, le 9 août 2014 à partir de 9 heures du matin.

Etaient présents, les responsables d’établissements scolaires, les parents d’élèves, les représentants du mouvement associatifs, les moudjahidine et les 53 lauréats répartis comme suit :

- Primaire : 20 dont 2 garçons et 18 filles,

- BEM : 13 dont 5 garçons et 8 filles,

- BAC : 13 dont 7 garçons et 6 filles,

 - Elèves des écoles Coraniques : 6 dont 5 garçons et 1fille.

Dans son intervention, le proviseur du lycée, Salem Bensalem, a exhorté les élèves à produire plus d’efforts et aux parents de se préoccuper davantage de leurs enfants afin qu’ils puissent obtenir de meilleurs résultats. Il n’a pas omis de signaler la nécessité et l’urgence de trouver une solution au sous encadrement pédagogique et administratif  dont souffre son établissement depuis son ouverture en 2010.

Enfin, il y a lieu de noter que l’APC de Draa Kébila a fait de ce genre de cérémonie une tradition afin d’encourager la formation de la ressource humaine ; sachant que les jeunes d’aujourd’hui sont les hommes et femmes de demain. Contribuer  à dessiner leur avenir, c’est aussi les préparer aux responsabilités à assumer dans un futur assez proche.

Auteur : Rachid Sebbah

L'assemblée générale de l'association des parents d'élèves du CEM Said Benhamed à Lemroudj, commune Draa Kébila, s'est réunie ce vendredi 24 janvier 2014, afin de renouveler son bureau exécutif. Plus de 150 parents ont répondu présents à l'invitation qui leur est adressée.

De l'avis de tous les intervenants, jamais un aussi grand nombre de parents d'élèves n'ait assisté aux précédentes assemblées générales de l'association. Cela dénote que des changements positifs sont en train de s'opérer au niveau de ce collège longtemps oublié tant par l'administration de tutelle que par les parents eux-mêmes.

Le renouement du partenariat entre les parents d'élèves et l'administration du CEM ne peut être que prometteur pour les deux parties et surtout pour les étudiants eux-mêmes. Car, pour que l'éducation et l'enseignement réussissent et donnent de meilleurs résultats, il faut la collaboration de toutes les parties y compris les élèves eux-mêmes.

Enfin, le nouveau bureau exécutif de l'association doit œuvrer pour être à la hauteur de la confiance investie en eux par ce grand nombre de parents d'élèves qui a assisté à cette assemblée générale. L'administration de l'établissement, aussi, doit  collaborer davantage avec la nouvelle équipe de l'association afin de service au mieux les élèves et de redorer l'image de marque de l'éducation et de l'enseignement tant ternie par certains comportements incompatibles avec une mission aussi noble.

Malgré la construction d'écoles, de collèges et de lycées pour rapprocher les structures de l'éducation et de formation des jeunes en âge de fréquenter l'école ou d'aller se former, il est constaté un recul de l'intérêt porté par les parents et leurs enfants à la scolarisation et à la formation. Ce recul est constaté surtout à travers les faibles résultats obtenus aux examens de passage au cycle moyen et aux épreuves du brevet d'enseignement moyen et du passage au secondaire. Plus grave encore, beaucoup de jeunes quittent l'école au cours du cycle primaire, d'autres au cycle moyen. Très peu d'entre eux accèdent à l'université. Très peu de jeunes ayant quitté l'école s'orientent vers les centres de formation et de l'apprentissage.

Au village Lemroudj, la situation est encore plus alarmante puisque le nombre de jeunes qui quittent l'école prématurément est plus élevé qu'ailleurs et que les résultats obtenus aux examens de passage du primaire au moyen et aux épreuves du brevet d'enseignement moyen sont les plus faibles de la commune de Draa Kébila. Ceux de cette dernière ne sont pas non plus les meilleurs de la daira ou de la wilaya.

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A Lemroudj, comme c'était le cas dans la région, seul l'enseignement Coranique était dispensé  notamment au niveau des mosquées. Les jeunes apprenaient par cœur les versets du Saint Coran ; certains d'entre eux poursuivaient leurs études dans les Zaouia des environs, notamment celles de cheikh Oussahnoun, implantée dans la vallée de la Soummam (Ighzar Amokrane – Taghrouasth).

L'enseignement du français est arrivé à Lemroudj en 1956 ; cela coïncidait avec la pénétration des militaires lors de la guerre d'indépendance de l'Algérie. D'ailleurs, c'était les services d'administration spéciale (SAS) qui avaient la charge de dispenser des cours de français dans les mosquées après avoir renvoyé les imams et interrompu l'enseignement du Saint Coran dans ces dernières. Le but était clair ; il s'agissait de conquérir les populations et de les isoler des moudjahidine pour maintenir l'Algérie sous le joug colonial français ; mais c'était sans résultat.

En effet, pour ce qui est de Lemroudj, les militaires français sont arrivés au village en mars 1956, à la suite d'une incursion des moudjahidine venant sanctionner les habitants sous prétexte qu'ils étaient soupçonnés d'être du côté du Caid (administrateur civil autochtone nommé par l'administration coloniale).

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Après environ neuf mois de labeur, élèves et parents sont en droit d'escompter de bons résultats scolaires. Mais bien que légitime, on doit se rendre à  l'évidence que les fruits attendus sont tributaires des efforts fournis durant cette période, tant par les élèves que par les enseignants et les parents.

Les élèves ont pour devoir d'être assidus aux cours, attentifs en classe, avides d'apprendre, etc. Ils doivent aussi réviser leurs leçons, lire beaucoup, faire des efforts pour améliorer leur savoir et leur savoir faire.

Les enseignants aussi ont des devoirs envers les élèves qu'ils ont en charge. Ils doivent éviter de s'absenter, préparer leurs cours, chercher à  améliorer constamment leurs prestations en élevant leur niveau de savoir et de savoir faire.

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Quelque soit le pourcentage d'admission au BAC, il y a toujours des heureux et des malheureux. Nous devons nous interroger sur le pourquoi de l'échec de certains de nos enfants pour savoir ce qu'il y a lieu de faire à l'avenir pour obtenir de meilleurs résultats.

Certes, 45% d'admis au BAC pour l'année scolaire 2008/2009 est relativement un bon score comparativement à il y a quelques années de cela ; mais près de 55% de non admis c'est aussi beaucoup.

Pour les admis c'est clair, ils ont franchi la barrière pour accéder à l'université. Pour les non admis, après avoir consommé l'échec, ils doivent se remettre en question et prendre la décision qui s'impose à eux.

Les parents et l'administration chargée de l'éducation nationale doivent apporter leur soutien moral et matériel.

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Avoir des enfants est une bonne chose, mais encore faut-il les éduquer. Les parents s'y intéressent-ils suffisamment à l'éducation de leurs enfants ? La question se pose puisque nous constatons que beaucoup de ces derniers sont livrés à eux-mêmes.

La première éducation est celle que la mère inculque à son enfant avant même qu'il ne soit en contact avec la rue. Ensuite, vient l'éducation de la maternelle pour ceux qui ont la chance de la fréquenter ou de la mosquée, puis celle de l'école.

Pour ce qui est de l'éducation de la mère, phase très importante, nous avons l'impression qu'elle est insuffisante pour plusieurs raisons : le nombre d'enfants en bas âge, l'ignorance de certaines mamans, l'absence de la maman pour raison de travail, l'insuffisance des moyens matériels de certaines familles, etc.

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