Economie

Economie, passé et présent

Il n'y a pas si longtemps, les habitants de Lemroudj vivaient essentiellement de leurs récoltes agricoles et du produit de leurs activités artisanales. Mais, depuis une trentaine d'années environ, les choses ont complètement changé ; le rythme de vie n'est plus le même.

En effet, jusqu'à la fin des années 70, l'économie du village Lemroudj était essentiellement de type agricole ; les habitants consommaient les produits récoltés dans leurs champs après un travail laborieux et des compléments de revenus provenant des transferts d'argent des émigrés vivant à l'étranger. En tout et pour tout, il n'y avait que deux boutiques dont les produits vendus se comptaient sur le bout des doigts : sel, pétrole lampant, allumettes, savon en morceaux, tissu, sucre et café.

D'autres produits tels que la viande, les oranges, les dattes, les tapis d'alfa, étaient généralement acquis au marché hebdomadaire qui se tenait au lieu dit « El had lanacer » situé à deux km. 

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Moyens de communication

Bien que situé au Nord de l'Algérie et pas loin de la mer méditerranée, pendant l'occupation coloniale de notre pays, Lemroudj était totalement enclavé et isolé. Il n'y avait ni route carrossable, ni téléphone, ni autres  moyens de communication.

Pour voyager ou se déplacer on utilisait les chevaux, les mulets et les ânes comme moyens de transport.

D'ailleurs, on racontait que toute personne qui émigrait vers l'intérieur du pays ou l'Europe empruntait le chemin menant de Lemroudj vers Cherchara, un bourg éloigné d'environ 15 km et situé sur une route carrossable où les rares voitures de l'époque et l'unique bus de Si Méziane Abjaoui.

Pour rejoindre Cherchara, les voyageurs faisaient le trajet à pieds ou à dos de mulet ou de cheval, en passant par Thakouravth (lieu surplombant Lemroudj), Bouzalatène, Thassaount Nassabth et Ighil Lemri pour aboutir à Cherchara. Même chemin pour le retour.

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Apiculture à Lemroudj

L'élevage d'abeilles existait depuis longtemps à Lemroudj. Toutefois, le nombre d'éleveurs et de ruches était insignifiant.

En effet, dans le passé, quelques familles possédaient des ruches et s'adonnaient à l'élevage d'abeilles sous sa forme traditionnelle. Les ruches étaient généralement en terre et de forme cylindrique.

Ces ruches pas nombreuses (une à trois par éleveur), étaient placées non loin de la maison, parfois dans la cours même. Les abeilles de l'époque étaient moins agressives.

Généralement les essaims étaient attrapés et domestiqués sans recours aux techniques connues de nos jours. Chacun, usait de son savoir faire en la matière et au fil des années, ce dernier s'est développé et s'est amélioré.

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Huilerie traditionnelle

HuilerieL'huilerie traditionnelle (d'olives) est un autre type de moyens de production réalisé sur place. La grande roue en pierre était taillée sur les lieux de la carrière puis transportée par les gens du village jusqu'au site où elle devait être implantée.

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Agriculture, artisanat et commerce

Par le passé, à Lemroudj, l'activité agricole était dominante à tel point qu'elle faisait vivre la population du village. Une partie de la production était même exportée, notamment les figues sèches, l'huile d'olives et les amandes ; ces dernières étaient utilisées pour la fabrication de savon et de produits cosmétiques.

Aujourd'hui, l'agriculture est reléguée au second plan ; la production ne suffit même pas  à faire vivre la population. Beaucoup de champs sont totalement livrés à l'abandon car les habitants ont développé d'autres activités telles que le commerce, la confection de vêtements notamment les pantalons en jean.

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Le travail de la laine

S7006949 1Le travail de la laine était autrefois présent dans tous les foyers ; ce n'est plus le cas de nos jours. Beaucoup n'ont pas transmis le métier à leurs enfants. C'est dommage, car cet artisanat aurait pu constituer un appoint en revenu voire même une plateforme pour le développement d'activités touristiques.

Cependant, il est utile de mettre en valeur ce qui se faisait dans ce domaine par le passé.

Le burnous est un habit à base de laine que chaque homme devait avoir à la maison et porter notamment à l'occasion des fêtes religieuses ou tout simplement pour se protéger du froid en hiver. Le burnous de couleur blanche est typiquement kabyle.

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Acharta

MoissonneurDans un passé récent, les moissons se faisaient à la faucille ; il fallait beaucoup de temps pour faucher le blé et l'orge en été.

Les propriétaires terriens faisaient alors appel à des ouvriers moissonneurs (appelés en kabyle imchartane dont la mission est de moissonner le blé ou l'orge en contre partie d'un salaire relativement bas mais nourris durant les jours de travail). C'est de là que découle le mot acharta qui veut dire les moissons avec des conditions.

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Elevage

AjemmaaParallèlement aux travaux agricoles de type culture du blé et de l'orge, arboriculture, cultures maraîchères, l'élevage était une activité importante.

Quel genre d'élevage existait à Lemroudj dans le passé et qu'en est il aujourd'hui ?

Dans le passé, chaque famille disposait d'une vache, de quelques chèvres ou de brebis pour assurer la couverture de leurs besoins en lait et dérivés (petit lait, beurre, crème fraîche) ainsi qu'en viande blanche et en viande rouge.

On y retrouvait également l'élevage de bœufs nécessaires pour les labours des champs et les battages traditionnels de blé et d'orge. On élevait aussi des ânes, des mulets et des chevaux notamment pour les utiliser comme moyens de transport ou de traction.

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Lemroudj, les jardins d'antan

JarinDans le passé, à l'intérieur et aux environs immédiats du village Lemroudj, on dénombrait beaucoup de jardins dont les plus renommés sont : Assebah, Thaghma, Lkoucha, kébila, Mkadem, etc.

Assebbah et Thaghmasont deux jardins vergers renommés pour leurs produits fruitiers et maraîchers variés et très appréciés. Dans ces derniers, on trouvait surtout beaucoup de grenadiers, de figuiers, d'abricotiers, de pêchers, etc. En plus on y produisait du piment, de la tomate, des fèves, des petits pois et bien d'autres choses.

Ce qui est important à savoir, c'est la façon dont ces jardins sont alimentés en eau d'irrigation.

En effet, ces deux jardins, sont situés tout au long d'un grand ruisseau qui prend sa source au niveau du village Ighvouliène ; l'eau sortait de la roche et ruisselait sur une longueur de près de deux (02) kilomètres avant de se jeter dans la rivière Bousselem au niveau de Thaghimiwine.

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Cueillette des

OlivierLa cueillette des olives se fait généralement à partir de novembre ; mais pour les connaisseurs, le meilleur moment intervient à compter du 25 décembre de chaque année.

En Kabylie, la cueillette des olives a son charme d'autant plus que le travail se fait collectivement. D'ailleurs, on dit que la cueillette des olives nécessite une main d'œuvre nombreuse.

Généralement, le moment venu, tous les membres de la famille, parfois aidés par les voisins et les proches, se mettent à pied d'œuvre pour ramasser les olives avant que les eaux de pluies ne les emportent.

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Lemroudj, renommé pour ses figues

FiguesIl n' y a pas si longtemps, Lemroudj et sa région étaient un grand réservoir de figues sèches dont une grande partie était exportée vers l'Europe.

A l'époque, Lemroudj était parsemé de vergers de figuiers. Une partie de la production était consommée sous forme de figues fraîches durant la période d'automne et le reste était séché puis trié suivant les différents calibres.

Thazarth, en kabyle, signifie les figues sèches. Tazarth est au pluriel ; il  n'a pas de singulier en kabyle. En revanche iffassassen ou ihvouvane synonymes de Thazart est pluriel et son singulier est affassas.

Les figues sèches de premier choix (Thaamriwath) étaient destinées en quasi-totalité à l'exportation. Les figues sèches de deuxième choix (Thaoulith) étaient orientées essentiellement vers la consommation locale des producteurs eux-mêmes et le troc avec d'autres produits vivriers tels que le blé, l'orge, l es dattes, les navets. Les figues sèches de troisième choix (Thakhabouchth) servaient à l'alimentation du bétail.

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Thamagra

Thamgra en kabyle, signifie Moissons. Ces dernières se faisaient à la faucille (Amgar en kabyle) durant la période estivale. Les moissonneurs sont appelés Imchartane en kabyle (Imcharti au singulier).

Le moissonneur fauchait le blé ou l'orge avec la faucille en portant un tablier en peau de mouton appelé en kabyle Thavanta.  En fauchant le blé ou l'orge, il formait de petites bottes appelées en kabyles Thadhliwines (Thadhla au singulier). Ces dernières étaient étalées sur le champ moissonné, au fur et à mesure que les moissonneurs avançaient.

Derrière l'équipe de moissonneurs suivait un ouvrier appelé Adharaa dont la mission était de rassembler les bottes de blé ou d'orge en paquets de 12 pour faciliter leurs placement dans un filet de corde appelé Thaalafth tissé spécialement pour être utilisé dans le transport des gerbes vers le terrain où aura lieu le battage  (Assarouath en kabyle).Le transport se faisait à dos de mulet ou d'âne.

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Ajemaa (paturage collectif)

AjemaaL'élevage de chèvres et de brebis était une activité complémentaire à l'agriculture de campagne. Au village Lemroudj, presque toutes les familles possédaient chacune au moins une chèvre ou une brebis pour produire le lait dont elles avaient besoin. Les plus privilégiés  possédaient des vaches laitières.

S'occuper d'une chèvre ou d'une brebis demandait beaucoup de temps pour un rendement très faible. Aussi, on recourait à la formule de pâturage collectif qui consistait à rassembler toutes les chèvres et brebis pour les faire garder par un ou deux bergers pendant le pâturage. On  appelait cela Ajamaa nou maiz.

La garde du troupeau collectif se faisait à tour de rôle à raison d'une journée par tête de chèvre ou brebis. Ou bien on payait un ou deux bergers pour s'en occuper ; les frais étaient répartis au prorata du nombre de têtes de chèvres ou de brebis possédé par chaque famille.

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Jardin

JardinA Draa Kébila, les habitants s'adonnent au jardinage ; les uns par passion, les autres pour produire les fruits et légumes dont ils ont besoin. En tous cas, c'est une façon de joindre l'utile à l'agréable.

Hommes et femmes s'y mettent pour faire du jardinage en été et en hiver. 

En été, on plante des piments, des tomates, des haricots, de la courgette, de la pastèque, du melon, du mais, etc.

En hiver, sont plantés l'oignon, l'aile, la pomme de terre, etc. 

Passer le temps à jardiner c'est reposant et aussi utile car malgré les coûts relativement élevés des produits obtenus, il n'en demeure pas moins que ces derniers sont consommés frais avec toute leur saveur et leur goût naturel. C'est aussi une façon de réduire la facture des légumes consommés.

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Lavbour avec les boeufs

LaboursIl n'y a pas longtemps, beaucoup de familles de Lemroudj possédaient au moins une paire de boeufs et tous les accessoires notamment la charrue en bois pour labourer leurs terres et celles des voisins.

Ce moyen si traditionnel était très adapté à la nature accidenté du terrain de la région. Le recours au tracteur est une chose très récente (son introduction remonte aux années 1970).

Aujourd'hui, on dénombre seulement deux paires de boeufs pour toute la commune Draa Kébila dont dépend Lemroudj ; l'une se trouve à Bouzelatène, l'autre à Ithaali Ouathmane.

Le coût de l'entretien d'une paire de boeufs est tellement lourd pour les propriétaires que ces derniers sont amenés à pratiquer des prix hors de portée des petites bourses des paysans.

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Confection, activité dominante à Lemroudj

A Lemroudj, les ateliers de confection de vêtements sont nombreux et la plupart des jeunes y travaillent dans ce secteur. Cette activité serait à l'origine de la prospérité du village.

Vers les années cinquante du vingtième siècle, il y avait des couturiers et des couturières à Lemroudj. Ils confectionnaient des vêtements traditionnels sur mesure, à la demande des citoyens. Les hommes s'occupaient de vêtements masculins et les femmes de vêtements féminins, notamment les trousseaux de demoiselle dont la fête de mariage était proche.

Toutefois, à la fin des années soixante du siècle dernier, des jeunes du village sont partis travailler ailleurs ; la majorité ont émigré vers la France et le reste surtout vers Alger. Beaucoup d'entre eux on travaillé dans le secteur de la confection de vêtements.

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Le métier de poterie tend à disparaitre

PhotoAutrefois, toutes les femmes de Lemroudj maîtrisaient  parfaitement les techniques de la poterie traditionnelle. Les vieilles dames ayant appris le métier auprès de leurs mères ou de leurs voisines le transmettaient à leurs filles bien avant qu'elles ne se marient.

Chaque maîtresse de maison fabriquait elle-même les ustensiles dont elle avait besoin pour équiper son foyer. Pour cela, elle ramenait la terre d'argile nécessaire.

Souvent, le gisement de terre d'argile se trouvait près du village et toutes les femmes s'y approvisionnaient en allant par petits groupes. Elles emmenaient avec elles de petites pioches ou binettes pour creuser et faire sortir la terre d'argile. Cette dernière était transportée à la maison en utilisant un contenant appelé en kabyle 'Thakaffachth' faite avec de l'alfa.

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Activités économiques

Artimage 357654 3399012 201105115451399Avec ses 2718 habitants, le village Lemroudj est la plus importante agglomération de la commune Draa Kébila. Son expansion urbaine qui remonte au début des années quatre vingt du siècle dernier, est due essentiellement à l'électrification, l'amélioration de l'état des routes et aux transferts d'argent provenant de l'émigration notamment de France.

Ainsi, une multitude d'activités économiques ont vu le jour dans ce village ; ce qui a permis la création de nombreux emplois tant pour les jeunes de la localité que pour ceux des agglomérations voisines.

La confection de vêtements, notamment le pantalon Jean, est l'activité dominante à Lemroudj ; c'est d'ailleurs elle qui a favorisé la construction de nouvelles maisons modernes et l'avènement d'activités annexes. Les ateliers de confection de vêtement emploient plus de 40 % des travailleurs.

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Où sont les figues d'autrefois

FigueIl n'y a pas si longtemps, Lemroudj et sa région (Draa Kébila) constituait un important réservoir de figues dont une grande partie était essentiellement exportée vers l'Europe. A l'époque, Lemroudj était parsemé de nombreux vergers de figuiers.

Les variétés de figues produites dans cette localité étaient très nombreuses ; on peut en citer :  

-          Thaamriwth, de couleur verte tournant vers le jaune en phase de maturation. Ses figues sèches de premier  choix étaient essentiellement destinées à l'exportation. Cette variété était la plus répandue.

-         Azgouagh, appelé aussi Averkane, est une variété de couleur tournant vers le noir. Les figues de cette variété sont généralement consommées fraîches.  Le surplus est séché, puis trié en trois catégories dont le premier choix était destiné à la vente sur le marché local, le second à la consommation familiale et le troisième à nourrir le bétail.

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Le ministre de l'énergie et des mines Inauge le réseau de gaz naturel

InaugurationCe lundi 7 mai 2012, le ministre de l'énergie et des mines, Youcef Yousfi, a inauguré le réseau de distribution du gaz naturel de Draa Kébila.

A son arrivée à 10 heures du matin, il a été accueilli par les autorités locales de la commune en présence d'un grand nombre de citoyens venus assister à la cérémonie.

Après avoir reçu la gerbe de fleurs des mains d'une fillette, le ministre est invité à prendre quelques figues sèches avec de l'huile d'olives, suivant la tradition de la région, puis procède à l'inauguration officielle du réseau de gaz en découvrant la plaque d'inauguration et en allumant la torche.

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Draa Kébila, oliviers et production oliéocle en nette évolution

Arbre typiquement méditerranéen, l'olivier est très répandu sur le territoire de la commune Draa Kébila. Les travaux de plantation et d'entretien des oliviers ainsi que ceux de la cueillette et du pressage des olives procurent aux citoyens de la localité des emplois saisonniers, des revenus financiers appréciables et d'importantes provisions en huile d'olives qui rentre très largement dans la consommation quotidienne de toutes les familles productrices ou non.

La superficie plantée en oliviers à Draa Kébila a tendance à s'accroître rapidement chaque année ; les habitants de cette petite commune du nord ouest de la wilaya de Sétif ont pris conscience de la vocation agricole de leur région. L'olivier est l'arbre le plus adapté au relief relativement accidenté et au type de terres qui domine ici.

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La cueillette des olives

La cueillette des olives est une activité à la fois passionnante, difficile, pénible et pleine de risques ; elle mérite d'être relatée dans ses moindres détails. Les olives récoltées sont acheminées vers les unités de pressage et de raffinage où elles font l'objet d'un traitement pour l'extraction d'huile.

Pour rappel, durant les deux dernières décennies, la plantation de l'olivier n'a pas cessé de s'étendre en Algérie et, par voie de conséquence, la production d'huile a suivi. Une bonne partie de cette huile est localement consommée surtout par les producteurs eux-mêmes et l'excédent est commercialisé afin de couvrir les frais induits par la maintenance des oliviers, la cueillette et le pressage.

Dans notre précédent article intitulé "la production d'huile d'olives en nette évolution", publié sur le site setif.info le 21 janvier 2013 (http://www.setif.info/article7463.html), les opérations de cueillette et de pressage sont brièvement relatées mais, vu l'importance qu'elles revêtent, il est jugé indispensable d'y revenir sur ces deux thèmes dans les moindres détails.

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Draa Kébila, le développement socio-économique en débat

 L'émission radio "Aamak El Hidhab", de la station de Sétif, diffusée le 15 avril 2013 en direct de Draa Kébila, de 14 heures à 16 heures, fût l'occasion pour les représentants du mouvement associatif et de la société civile pour donner leur point de vue sur la situation actuelle du développement socio-économique de la commune et ses perspectives, en présence du président de l'assemblée populaire communale.

A travers leurs interventions, les représentants de la société civile et du mouvement associatif ont relevé des améliorations sensibles dans différents domaines, notamment éducation et enseignement en terme de structures, électricité, gaz, eau, etc. Toutefois, ils ont estimé qu'il reste encore beaucoup à faire en matière de développement socio-économique de la localité.

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021